Florent Perris
Photographe
Egosymétrie
16 photographies couleurs formats 59,4x 42 et 120x80 cm
Un travail plastico-photographique que j’ai réalisé de la Camargue en Floride en passant par la Picardie durant plusieurs mois.
L’expression artistique est souvent pour son auteur une forme de catharsis pour exprimer d’une façon symbolique un intime indicible. «Egosymétrie» est une série d’autoportraits qui s’inscrit dans cette
démarche.
Un événement personnel et douloureux m’a amené à me questionner sur moi, sur mon rapport aux autres et sur le rapport que les autres entretiennent avec moi.
Cette création est devenue un temps une forme d’exutoire compensatoire qui m’a aidé à traverser l’épreuve que la vie plaçait devant moi qui se résumait à une seule question:
Pourquoi ?
Ce pourquoi s’est progressivement retourné vers moi. Et l’idée de l’autoportrait s’imposait pour y répondre.
S’imposait aussi, dans cette mise en abîme, l’idée du morcellement, de la disparition, voire de l’anéantissement qui répondait si bien au sentiment qui m’habitait alors. Être le sujet de mes photographies tout en disparaissant dans le cadre. Se faire absorber par l’image, devenir détail d’un tout qui me dépassait, s’anéantir disais-je...
Mon espoir dans cette recherche plastique, où mon visage se (me?) déformait d’image en image devait me permettre de mieux me cerner. Ironie du propos: m’appréhender mieux en me perdant de plus en plus... Le résultat attendu est-il au rendez-vous? Je ne saurais répondre à cette nouvelle question qui supplante désormais celle à l’origine de cette série à laquelle finalement j’ai renoncé vouloir obtenir une réponse...
Seul subsiste un résultat: en me cachant dans mes images, je n’ai rien fait d’autre que me mettre à nu.
C’est cette mise à nue que j’offre aujourd’hui au spectateur.
Technique plastico-photographique
Egosymétrie est une série entièrement réalisée en numérique. Chaque oeuvre est composée d’une multitude d’images posées par couche et ces superpositions jouent avec les transparences. Pour une oeuvre l’utilisation de 2 à 31 images a été nécessaire. Toutes les images ont été composé symétriquement,
partiellement ou intégralement. Les fonds des images ont été travaillés afin d’avoir une diversité colorée, poétique ou inquiètante en fonction de l’état émotionnel au moment de sa réalisation.
Un travail plastico-photographique que j’ai réalisé de la Camargue en Floride en passant par la Picardie durant plusieurs mois.
L’expression artistique est souvent pour son auteur une forme de catharsis pour exprimer d’une façon symbolique un intime indicible. «Egosymétrie» est une série d’autoportraits qui s’inscrit dans cette
démarche.
Un événement personnel et douloureux m’a amené à me questionner sur moi, sur mon rapport aux autres et sur le rapport que les autres entretiennent avec moi.
Cette création est devenue un temps une forme d’exutoire compensatoire qui m’a aidé à traverser l’épreuve que la vie plaçait devant moi qui se résumait à une seule question:
Pourquoi ?
Ce pourquoi s’est progressivement retourné vers moi. Et l’idée de l’autoportrait s’imposait pour y répondre.
S’imposait aussi, dans cette mise en abîme, l’idée du morcellement, de la disparition, voire de l’anéantissement qui répondait si bien au sentiment qui m’habitait alors. Être le sujet de mes photographies tout en disparaissant dans le cadre. Se faire absorber par l’image, devenir détail d’un tout qui me dépassait, s’anéantir disais-je...
Mon espoir dans cette recherche plastique, où mon visage se (me?) déformait d’image en image devait me permettre de mieux me cerner. Ironie du propos: m’appréhender mieux en me perdant de plus en plus... Le résultat attendu est-il au rendez-vous? Je ne saurais répondre à cette nouvelle question qui supplante désormais celle à l’origine de cette série à laquelle finalement j’ai renoncé vouloir obtenir une réponse...
Seul subsiste un résultat: en me cachant dans mes images, je n’ai rien fait d’autre que me mettre à nu.
C’est cette mise à nue que j’offre aujourd’hui au spectateur.
Technique plastico-photographique
Egosymétrie est une série entièrement réalisée en numérique. Chaque oeuvre est composée d’une multitude d’images posées par couche et ces superpositions jouent avec les transparences. Pour une oeuvre l’utilisation de 2 à 31 images a été nécessaire. Toutes les images ont été composé symétriquement,
partiellement ou intégralement. Les fonds des images ont été travaillés afin d’avoir une diversité colorée, poétique ou inquiètante en fonction de l’état émotionnel au moment de sa réalisation.